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Depuis l'indépendance à nos jours, la société Tunisienne témoigne une forte demande en logement, la production des sociétés immobilières étatiques est toujours en deçà de la demande. Récemment, à travers les nouvelles technologies, les concepteurs cherchent à améliorer la qualité spatiale et tendent à réaliser des appartements plus luxueux, confortables et prestigieux, dits de "Haut standing". Ces habitats collectifs récents se sont développés différemment et leur fonction dépasse le simple besoin de logement. Ainsi, le designer qui a un souci à l'esthétique intérieure et le développement de la qualité spatiale, cherche à intervenir efficacement dans la conception de ces espaces.
Des questionnements tournent autour des rouages de la réalisation, de ces appartements qui n'obéissent pas à un cahier de charges. Comment peut-on évaluer la réalisation de ces espaces d'habitation par le biais des nouvelles technologies ? Et à quel point le concepteur peut réaliser le compromis entre la qualité spatiale et le confort social au sein d'un espace dit de "haut standing".
Le concepteur rencontre plusieurs difficultés et contraintes pour harmoniser entre les différents intervenants au processus de production de ces espaces. D'une part il doit produire ce que propose le promoteur pour commercialiser ses appartements et d'autre part il doit satisfaire le confort physique, psychologique et social de l'habitant.
Les nouvelles technologies facilitent la tâche au concepteur en lui apportant de nouveaux mediums. Ces derniers sont généralement des outils de dessin et non pas des outils de création. On peut dire, aussi, que les nouvelles technologies ont, toujours, un rôle limité dans la production des espaces d'habitation, et le concepteur doit compter sur ses compétences, ses connaissances et sa créativité...